La PETITE LIBRAIRIE DES CHAMPS ouvrira ses portes du Samedi 12 Décembre ( de 15 heures à 20 heures) au Dimanche 13 Décembre (de 14 heures à 19 heures) pour une rencontre autour de l'écriture et l'oeuvre de James SACRELe samedi à 15 heures: Théâtre d'ombres présenté par des BLEUS ET DES VERS, Trois contes du Maghreb, tout public à partir de 4 ans, (3 euros par personne, adultes et enfants)à 18 heures: Lecture-rencontre "La poésie de James SACRE, un certain regard"...Le poète évoquera l'écriture à travers trois thèmes: la peinture, la couleur, l'écriture...puis, un apéritif-dédicace sera organisé en compagnie de l'auteurLe dimanche à 11 heures: Ballade dans Boulbon en compagnie de l'auteur et des adhérents de l'association (pensez à renouveler votre adhésion!), en vue de la création dans un second temps d'un support texte, images, photos,..La Petite Librairie se lance dans un nouveau projet "promenade avec...un auteur, une couleur..." à l'occasion de la venue de James SACRE. Cette fois, ce sera donc "promenade avec James SACRE, rouge"...Vous pouvez amener avec vous du papier pour écrire et un peu de matériel pour dessiner...Puis repas partagé à la petite librairie des champs...à 15 heures: Lecture par James SACRE de sa poésie en direction de la jeunesse.Durant ces deux jours, la petite librairie des champs proposera à la vente, comme à son habitude, des livres et recueils de poésie, avec cette fois, une table dédiée à James SACRE, ainsi que des livres jeunesse...De bonnes idées pour vos cadeaux de Noël...
Et celui qui l'accueillit ou qui parut comme fortuitement sur le seuil de sa grande maison de béton, dans une intensité de lumière soudain si forte que son corps vêtu de clair paraissait la produire et la répandre lui-même, cet homme qui se tenait là, petit, alourdi, diffusant un éclat blanc comme une ampoule au néon, cet homme surgi au seuil de sa maison démesurée n'avait plus rien, se dit aussitôt Norah, de sa superbe, de sa stature, de sa jeunesse auparavant si mystérieusement constante qu'elle semblait impérissable.
Il gardait les mains croisées sur son ventre et la tête inclinée sur le côté, et cette tête était grise et ce ventre saillant et mou sous la chemise blanche, au-dessus de la ceinture du pantalon crème.
Il était là, nimbé de brillance froide, tombé sans doute sur le seuil de sa maison arrogante depuis la branche de quelque flamboyant dont le jardin était planté car, se dit Norah, elle s'était approchée de la maison en fixant du regard la porte d'entrée à travers la grille et ne l'avait pas vue s'ouvrir pour livrer passage à son père - et voilà que, pourtant, il lui était apparu dans le jour finissant, cet homme irradiant et déchu dont un monstrueux coup de masse sur le crâne semblait avoir ravalé les proportions harmonieuses que Norah se rappelait à celles d'un gros homme sans cou, aux jambes lourdes et brèves.